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 L'organisation politique, militaire et judiciaire

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Dante

Dante


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MessageSujet: L'organisation politique, militaire et judiciaire   L'organisation politique, militaire et judiciaire EmptyJeu 31 Déc - 12:30


L'organisation politique

Au Collegium Thérin, Camorr est souvent qualifiée d'autocratie éclairée.
A ville violente et sauvage, elle est aussi extrêmement militarisée.


Le Duc : Memno Nicovante (PNJ)

Dans l'imaginaire collectif, le Duc est le Duc parce que son pouvoir, sa personnalité, ses caractères, ses actions, sa personne elle-même, justifient qu'il dépasse les clivages de la cité et y étende son autorité. Il est souvent vu comme un protecteur et un bienfaiteur. L'actuel Duc, Memno Nicovante, tire ainsi l'essentiel de sa légitimité de ses victoires militaires lors de la Guerre des Mille Jours, et surtout de la fin de celle-ci. On parle de lui comme du Duc pacificateur, ou du Duc de la porte des Dieux - en rapport avec la bataille éponyme (522) durant laquelle son père, Oxmo Nicovante, a perdu la vie, le faisant Duc à sa place.

Note : en 539, l'aura de Nicovante est très important, et très prégnant. Il est riche du respect de son peuple et ses apparitions, rares et orchestrées dans une débauche de moyens et de solennités, renforcent cette image.

Or, une autocratie signifie que le Duc pourrait être de basse extraction, un roturier (voire un noble ou roturier étranger). Il n'existe aucune loi pour obliger le Duc à être noble, ou même Camorrien. Dans les faits, la cité applique néanmoins une transmission héréditaire et locale du titre. Pour preuve : les Nicovante sont Duchesse ou Duc depuis l'an 210 (avant eux, les Andrakana faisaient de même depuis le Trône Thérin et même après sa chute). La noblesse ne tolère tout simplement qu'un noble plus puissant qu'eux, une famille qui s'est arrogée le pouvoir et en garde jalousement les clés en voulant que chacun de ses vassaux se batte pour les miettes de son autorité. Ce snobisme pourrait être renversé par la populace camorrienne, et c'est notamment la raison pour laquelle le Duc Nicovante s'applique si bien à contenter les bourgeois, parfois plus que les nobles.

Note : le titre se transmet du parent régnant à son premier enfant. Le conjoint ne règne donc jamais, sauf s'il faut un régent durant la minorité de l'enfant. Le droit d’aînesse est indépendant du sexe de celui-ci.

Enfin, certains considèrent que le Duc a la protection des Douze. Cette justification théologique est assez peu retenue, politique et religion étant strictement indépendantes l'une de l'autre. Tout au plus s'agit-il d'une contribution à la légitimité ducale pour les plus dévots des Camorriens.



Les Conseillers du Duc (illimités) :

Le Duc ne gouverne jamais seul. Il est éclairé par d'autres, réunis en Conseil. Historiquement et au sens large, le Conseil du Duc est le droit de regard des vassaux (comtes et barons) sur leur suzerain. L'idée est que tous les nobles, parce qu'ils le sont par la naissance, ont la prérogative de régner sur la masse, mais qu'ils renoncent à l'exercer au profit du plus puissant d'entre eux : en ce sens, il a le devoir de les représenter.

Note : historiquement, les Nicovante ont largement pratiqué ce pacte, afin d'asseoir la légitimité qu'ils ne possédaient pas de fait, comme c'était le cas des Andrakana, héritiers du Trône Thérin.

Dans la pratique, c'est un privilège que le Duc n'est pas obligé d'octroyer à ses pairs. C'est ainsi que, alors qu'il faudrait théoriquement être un aristocrate (au sens où les nobles sont les seuls à exercer des pouvoirs à Camorr), le Duc est libre d'appeler qui bon lui semble, et notamment des maîtres de guildes (le plus souvent), des navigateurs et des spécialistes dans tout domaine, qui le conseillent et l'informent sur l'administration de la cité.

Traditionnellement, on distingue le Conseil restreint du Grand Conseil :
- Le Conseil restreint est extrêmement politique. C'est très honorifique et, cependant, on peut obtenir le statut sans jamais l'exercer. Par exemple : les comtes et comtesses des Cinq Tours (les titulaires et non par leurs époux/épouses, collatéraux et descendants) sont membres de droit du Conseil restreint, bien qu'ils ne soient pas toujours appelés à siéger ou qu'ils ne le souhaitent pas (dans les faits, ils y participent dès qu'ils le peuvent). On y trouve également les barons les plus importants, les plus grands administrateurs (le Premier percepteur, le commissaire à la salubrité publique, les ambassadeurs, etc) et les officiers supérieurs (les commandants des Vestes Jaunes et Noires, le sergent-chef des Goules, le capitaine de la garde ducale, l'Araignée).
Note : il existe une infinité de formations dans le Conseil restreint, suivant les questions traitées et les humeurs du Duc. Memno Nicovante a la réputation de réaliser des entrevues avec chacun de ses conseillers plutôt que d'organiser de véritables conseils. Sa politique est donc extrêmement cloisonnée et opaque.
- Le Grand Conseil, à l'inverse, comprend plus ou moins toute la suite du Duc. Tous les nobles s'étant acquittés de l'impôt civil (→ [url=impôts]la monnaie et les impôts[/url]) ont leur droit d'entrée à toutes les festivités, réceptions et assemblées organisées aux frais du Duc ou de la cité. Pour les roturiers (essentiellement de grands bourgeois et des nobles et notables étrangers), il faut y avoir été expressément et officiellement invités. Pour l'essentiel, il s'agit de jeux d'influences, de messes-basses et d'intrigues pour véhiculer des idées et faire valoir ses intérêts. Le Grand Conseil, en vérité, ne s'arrête jamais, y compris en l'absence du Duc Nicovante. Un simple dîner mondain appartient au gigantesque échiquier du Grand Conseil, l'objectif étant d'agglomérer plusieurs nobles autour d'une dynamique commune afin d'infléchir une politique ducale, ou d'en solliciter une autre.
Note : la plupart de ces nobles ne rencontrent même jamais le Duc et se contentent de s'attirer les faveurs d'un baron plus coté, voire d'un comte ou d'une comtesse de l'une des Cinq Tours.

La proportion de roturiers dans le Conseil du Duc est constante à Camorr, et relativement faible : les nobles, y compris Nicovante, font naturellement plus confiance à leurs pairs, de même éducation et avec lesquels, la plupart du temps, ils ont grandi. Néanmoins, le poids politique (car économique, où il y a du travail, il y a de l'emploi et où il y a de l'emploi, il y a de la paix sociale) de la haute bourgeoisie a tendance à dépasser l'influence du Conseil. En d'autres termes, sans y siéger, leur influence est telle qu'ils n'en ont pas besoin.

L'adage dit : « les nobles font de la politique, les bourgeois font la politique ».



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Dante

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MessageSujet: Re: L'organisation politique, militaire et judiciaire   L'organisation politique, militaire et judiciaire EmptyMar 5 Jan - 14:30


La Division Minuit


L'Araignée : Identité inconnue (PNJ)

En charge de la Division Minuit, l'Araignée est le maître de l'espionnage dans la cité. Personnage incontournable et quasi légendaire, il effraie aussi bien les nobles que les Gens Bien avec, à son service, une toile d'informateurs savamment placés ou grassement payés ainsi qu'une légion d'hommes et de femmes surentraînés, sélectionnés parmi les meilleurs guerriers et les plus grands stratèges, pour déjouer complots et assassinats qui viseraient les pairs de Camorr. C'est la police secrète du Duc, qu'on appelle Division ou Unité Minuit à raison de l'heure à laquelle elle tire les camorriens du lit pour leur loger la tête dans des sacs en toile noire et les jeter dans des cachots de la Vieille Citadelle - la rumeur veut que l'étage de leurs geôles est inaccessible au commun des Jaunards et si profond dans les sous-sols qu'on n'entend aucun cri, si fort soit-il poussé.

L'Apprenti : Identité inconnue (PNJ)

Il n'a d'apprenti que le nom. Second du maître-espion, il délivre les ordres de mission, lui remonte les informations et supervise la totalité des Agents déployés dans Camorr, et au-delà de ses frontières. Avec l'Araignée et le Duc, il est le seul à connaître chacune de leurs identités, l'endroit et la raison d'où ils se trouvent.

Son visage a été dévoré par les flammes sur une large bande qui couvre la moitié supérieure de son visage. Il est aveugle et fait, en cela, un excellent intermédiaire entre le Maître et les Agents. La légende veut qu'il ait trahi la Division et que l'Araignée lui ait infligé ce traitement avant de le prendre à son service.

Note : Si un Agent veut contacter l'Araignée, c'est toujours l'Apprenti qu'il rencontre ou qu'il contacte. Le plus souvent, c'est lui qui vient à ceux qui ont besoin de lui. Bien sûr, puisqu'il voit tout.

Les agents de la Divison Minuit (pas de nombre officiel) :

La plupart sont issus de corps d'élite, camorriens ou étrangers, observés dès le début de leur vie d'adulte et approchés autour de leurs trente ans. Ils reçoivent peu d'instruction supplémentaire après leur recrutement puisqu'ils sont choisis pour leurs aptitudes guerrières, leur parcours souvent exemplaire (ou, du moins, dont les exactions sont remarquables) et leur mental exceptionnel. La mission essentielle d'un Agent Minuit est d'infiltrer un milieu, d'y demeurer et d'y recueillir toutes les informations souhaitées par l'Araignée (qu'ils ne rencontrent jamais). Souvent, un seul et même agent n'est utilisé qu'une fois : toute sa vie est construite autour d'une identité destinée à la société et, une fois la mission exécutée, l'Agent doit poursuivre l'existence de son personnage, l'endosser pour de bon, ou disparaitre. On n'avoue jamais son statut d'agent de la Division, à personne, y compris lorsqu'on est marié, que ce soit avant ou après son affectation à l'Unité.

Note : certains Agents ont réellement dû quitter femme / mari et enfants afin d'élaborer une identité adéquate, dans la continuité de la leur. D'autres les entraînent malgré eux dans le mensonge. Dans tous les cas, c'est la condition à la survie de ces familles entières et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Agents Minuit ne sont pas choisis pour leur isolement. C'est le profil qu'on attend d'eux, c'est donc celui qu'ils ont le moins.

Appartenir à la Divison Minuit est pratiquement une religion : leur sens du devoir est la première qualité remarquée par l'Araignée et portée au profit de leur candidature. Certains n'ont jamais tué, d'autres ne sont bons qu'à ça, et, cependant, ils ont tous en commun de le faire au profit du Duc, de l'Ordre et de la Justice. Ils sont choisis pour occuper un poste d'infiltré dans un environnement étudié à l'avance : ils sont parfaitement adaptés à l'espionnage que l'Araignée leur confie avant qu'ils le sachent eux-mêmes quelques fois.

Note : une mission peut durer plusieurs années, et parfois toute une vie.

Concrètement, ils ont tous pouvoirs pour arrêter, questionner, voire exécuter, sur mandat de l'Araignée.

Des infiltrés, on distingue, encapuchonnés et discrets comme des assassins, ceux qui dégainent un blason doré enchâssé dans des motifs compliqués de verre nacré. Ceux-là constituent plutôt la seconde frange des Agents Minuits : le bras armé des basses besognes que le Duc ne peut pas faire accomplir par ses Vestes Jaunes.


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Dernière édition par Dante le Mer 23 Mar - 4:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'organisation politique, militaire et judiciaire   L'organisation politique, militaire et judiciaire EmptyVen 29 Jan - 10:23


Police, armée et garde ducale


Le Commandant des Vestes Jaunes : Don Tomsa Maranzalla (PNJ)

Les Vestes Jaunes (aussi appelés familièrement les Jaunards) sont la police de Camorr. Ils opèrent à l'intérieur des murs de la cité et sont les garants du maintien, ou du rétablissement, de l'ordre. Ils répondent directement de Don Tomsa Maranzalla, nommé Commandant des Vestes Jaunes par le Duc Nicovante. Séparées en trois compagnies, les Vestes Jaunes sont réparties au Nord (la noblesse, c'est la raison de la double affection du Commandant), à l'Ouest (la bourgeoisie et le peuple) et à l'Est (le peuple et les Gens Bien).
Les capitaines des Vestes Jaunes (3)

Capitaine dans l'Est : Mednel Masor (PV)
Capitaine dans l'Ouest : Libre
Capitaine dans le Nord : Don Tomsa Maranzalla (PNJ)
Chaque compagnie comporte un capitaine. Une quinzaine de sergents (un par île, en moyenne) lui répondent. Chaque sergent a une cinquantaine d'hommes sous ses ordres (davantage dans certains quartiers sensibles).

Les Vestes Jaunes comptent à peu près 3000 unités, actuellement renforcés par 800 Vestes Noires.

Le Commandant des Vestes Noires : Libre

Les Vestes Noires (on parle aussi de la Compagnie du Verre Nocturne) sont l'armée régulière de Camorr. Séparées en quatre régiments, trois occupent des casernes à l'extérieur de la ville tandis qu'une seule, plus réduite, demeure sur l'île de la Vieille Citadelle : c'est le régiment de réserve.
Les capitaines des Vestes Noires (4)

Capitaine du premier régiment (après la porte du Vicomte) : Libre
Capitaine du second régiment (après la porte Cenza) : Libre
Capitaine du troisième régiment (sur la route de Tresançonne) : Libre
Capitaine du régiment de réserve : Diana Persaro (PV)
Un régiment accueille 1500 soldats en moyenne, à l'exception du quatrième (800 seulement). Il est divisé en cohortes (une dizaine), avec un sergent à sa tête.

Les Vestes Noires comptabilisent presque 6000 hommes et femmes.

La garde ducale :

Sélectionnés parmi les plus pugnaces et les plus prometteurs des Vestes Jaunes ou Noires, ils sont très tôt extraits des rangs pour se voir intégrer à la petite armée qu'est la garde ducale. Ils reçoivent un entraînement physique poussé, ainsi que divers enseignements aussi divers que l'architecture des Cinq Tours, les nobles lignages de Camorr ou l'utilisation de fumigènes et de quelques remèdes. Un nichavezzo (nichavezzis, au pluriel) dédie sa vie à celle du Duc, au prix d'un total célibat et d'un isolement certain en dehors de ses camarades.

Note : il ne leur est pas interdit d'avoir des relations sexuelles ou amoureuses, mais il leur est impossible de se marier et défendu de fraterniser (entretenir de telles relations avec un autre nichavezzo). Puisqu'ils ne sortent presque jamais du Bief, il leur est donc très difficile de rencontrer quelqu'un, tout simplement.

Il n'y a qu'eux au Bief du Corbeau et aucun autre homme en armes n'y est d'ailleurs toléré. C'est malgré tout un métier relativement paisible, voire passif. Il faut se figurer qu'entre le Duc et le premier de ses possibles assassins, se dressent notamment les nichavezzis, mais encore l'Araignée et son Unité Minuit, Don Tomsa Maranzalla et toutes les Vestes Jaunes (du moins, ceux du Nord de Camorr), des nobles dévoués... La fonction n'a plus sa gloire d'autrefois et il se raconte que la garde ducale vieillit avec son Duc.

De source officielle, ils sont une centaine.
Capitaine nichavezzo : Libre



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MessageSujet: Re: L'organisation politique, militaire et judiciaire   L'organisation politique, militaire et judiciaire EmptySam 19 Mar - 22:48


Le système judiciaire


Les Magistrats du Duc (12) :

Ils s'appellent Tirastim, Menal*, Vellutim*, Senzal*, Parthis, Festal, Tathris, Ventel*, Saris, Marinel, Aurim, Cyclanel*. Baptisés du nom des douze mois thérins, on les appelle aussi Juges du Palais car ils officient au Palais de la Patience, sur l'île de la Vieille Citadelle. Puisque, à Camorr, administrer la justice est un exercice périlleux, pour son intégrité, pour soi ou pour les siens : derrière les surnoms, on ignore leur identité tandis que, derrière les masques de velours rouge, on ignore leur visage.

Note : en théorie, rares sont ceux à savoir qui ils et elles sont réellement (le Duc, l'Araignée, les grands administrateurs, etc). Néanmoins, les rumeurs courent : on recoupe les emplois du temps, les décisions judiciaires qui correspondent étonnement à la ligne politique d'untel. A la charge du ou de la concerné(e) d'évincer les soupçons, puisque c'est lui ou elle qu'on tentera de corrompre, de menacer, de tuer, de priver de descendance, et ainsi de suite.

Être Magistrat est un office, une charge qu'il faut acheter auprès du Duc. Autrement dit, on ne reçoit aucun salaire de la ville de Camorr. Contre ce prix exorbitant, on est investi Juge du Palais jusqu'à sa mort, avec tout le prestige et tout l'anonymat liés à la fonction. Dans ces conditions, les Magistrats du Duc sont plus naturellement des nobles, cependant que la fortune croissante de certains bourgeois a opéré une percée parmi eux depuis moins d'une trentaine d'années. Quatre des douze Juges du Palais sont donc d'extraction bourgeoise, un accord âprement négocié avec Nicovante afin que les litiges impliquant leurs pairs ne soient pas expédiés par des nobles désireux de protéger leurs privilèges.

Note : on ne peut pas léguer son office (c'est, pour le Duc Nicovante, une entrée d'argent trop importante pour consentir à rendre cette charge héréditaire).   

Si personne ne sait qui ils sont et qu'ils ne sont pas rançonnés, alors pourquoi être Magistrat du Duc ? D'aucuns disent que c'est pour la beauté de la mission, une volonté intègre et altruiste de rendre la Justice, d'agir pour le Bien commun. C'est aussi - et, pour d'autres, surtout - un grand pouvoir. Leurs sentences sont insusceptibles de recours, leurs interprétations des lois ont la même force que la loi, et ils peuvent assouplir comme durcir le système.

Ils bénéficient d'une grande indépendance dans les faits :
- Dans la lettre de la loi, le Duc préside aux procès. Comme la justice consiste surtout à expédier les affaires courantes, ce rôle a été progressivement abandonné. Aujourd'hui, il ne viendrait même pas à l'idée du Duc de réclamer sa présidence.
- On ne peut pas les révoquer. Leur identité est tenue secrète mais leur investiture est scellée dans un parchemin qu'ils prennent soin de dissimuler (dans leur testament). S'ils venaient à disparaître, ce document serait rendu public, emportant la disgrâce du Duc.
- Ils ont l'immunité pénale (une administration qui oublie de traiter l'affaire ou une grâce ducale, selon la gravité).
- Ils ne sont pas juges au sens d'arbitres. Ils sont libres d'instruire les litiges, à charge et à décharge, comme de laisser les parties produire leurs propres preuves et de seulement trancher. A chaque magistrat son tempérament et sa méthode. Néanmoins, ils sont toujours censés représenter les intérêts de Camorr, y compris lorsque le conflit oppose deux particuliers.
Note : plusieurs lois ont été créées à l'initiative d'une décision judiciaire.

La procédure :

Le procès camorrien est rudimentaire et porté sur une phase orale. Chaque partie est libre d'être représenté par un avocat ou par elle-même, puis chacun expose sa version des faits, les éventuels preuves et témoignages pertinents. Le juge peut être actif (instruction des éléments) ou passif (recueil des éléments) mais il tranche toujours au jour de l'audience. L'idée est que le dossier est préparé en amont et que le procès est, en lui-même, un spectacle. Pour cette raison, il est souvent public. Pour les plus instruits, c'est l'occasion de voir jouter les avocats (et éventuellement le Magistrat) et, pour les plus frustes, c'est un divertissement, avec émotions, retournements de situation, et tutti quanti.
Formation à juge unique : la plupart des litiges (mariage, divorce, testament, vol, commerce, dettes, etc).
Formation à trois têtes ou triumvirat : les crimes (assassinat, séquestration, viol) et toute affaire qui touche un noble.
Formation à douze juges ou collège des magistrats : toute atteinte à la cité, à ses intérêts (lèse-majesté, insurrection, acte de guerre, trahison, terrorisme).
Note : le Collège des Magistrats est investi du pouvoir de renverser le Duc s'il agit contre Camorr. Dans les faits, ces agissements n'ont jamais été définis.

Une majorité simple suffit à rendre une décision.

Éventail de sanctions :
Les amendes : châtiment commun
En argent ou en service, c'est le premier moyen de régler le conflit.

Les pendaisons : châtiment commun
A Camorr, on pend. On pend beaucoup. C'est rapide, peu coûteux et très visuel. La superstition oblige à le faire au-dessus de l'eau mais c'est aussi pratique : on tranche les cordes, les corps tombent dans les canaux et font le travail des pêcheurs de cadavres.

Les amputations : châtiment commun
Administrées aux voleurs ou aux insolvables, elles sont un tribut versé au volé ou au créancier qui, n'est, en fait jamais remboursé. C'est aussi un traitement prodigué aux esclavagistes.

Les exils : châtiment courant
Ils sont surtout recommandés contre les nobles et les nantis, ainsi que les ressortissants d'autres cités. Temporaire ou définitif, l'exil est considéré comme un privilège, voire de la clémence.

L'ébouillantage : châtiment rare
Pour les faux-monnayeurs, il est exceptionnel. Exceptionnellement brutal, aussi, puisqu'il consiste à attacher le condamné par les chevilles, la tête en bas, et à le plonger tout entier dans un métal quelconque et bouillonnant. Ces statues (qui n'ont plus forme humaine) sont exposés à la Porte du Vicomte, voie étrangement directe si on souhaitait rejoindre Tal Verrar.

Le bûcher : châtiment rare
Les camorriens soignent les exécutions de jérémites, ces fanatiques nés du chaos démocratique qu'est Jerem. Dans l'opinion commune, ils logent la folie et doivent être purifiés par le feu. Leur attrait pour les rousses fait du bûcher un spectacle très apprécié à Camorr.
Note : l'emprisonnement n'est jamais un châtiment en soi. Il peut être long pour des raisons de procédure mais il est souvent préventif, afin d'assurer la présence de l'accusé à son procès, ou préparatoire à l'administration de la sentence.

Échapper à sa peine :

Certaines sentences peuvent être commuées. En vérité, la plupart, y compris les condamnations à mort. Camorr a le sens du spectacle.
Les courses :
Alternative à l'amputation, la course est une pénitence populaire qui consiste à fendre la foule, le plus souvent nu, alors que les badauds rouent le criminel de coups de bâton, de poing, de pied. On s'en remet difficilement bien que le but n'est pas de tuer.

Les Joutes de la Pénitence :
A chaque Foire Changeante, des condamnés acceptent d'affronter les nichavezzis, gardes de la maisonnée du Duc. Pauvrement armé alors que son adversaire est cuirassé, le délinquant doit l'emporter à mort pour redevenir libre et blanchi.

Les déchéances judiciaires :
A la suite des Joutes de la Pénitence, d'autres affrontent, en groupe cette fois, des raies géantes et autres créatures marines. Souvent doté d'un morceau de bois vaguement taillé, le criminel doit tuer la bête qu'on lui présente (avec ou sans le secours de ses camarades, de même qu'on a tout à fait le droit de jeter son allié/adversaire à la flotte pour distraire la bestiole pendant qu'on l'éperonne).

* inventés pour le forum, susceptibles d'être modifiés sur indication de l'auteur.



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